Photo Marcel Mussen, mussen.photo@gmail.com
Les jours passent et, évidement, la douleur vaste consume tout sur son passage ; j'essaie de sauver la face devant certaines personne et devant d'autres, celles qui sont devenues mes meilleures amies, je laisse le masque tomber.
Les jours passent et, évidement, la douleur vaste consume tout sur son passage ; j'essaie de sauver la face devant certaines personne et devant d'autres, celles qui sont devenues mes meilleures amies, je laisse le masque tomber.
Je n'en peu plus, je décide de partir,
c'est Pâques ce samedi, c'est vital, prendre l'air : celui-ci
m'offusque.
J'ai besoin que l'horizon s'élargisse.
Je connais ma destination, nous y
sommes allés tellement de fois, mais je ne vais pas à l’hôtel,
je suis attendue chez ma cousine.
Le voyage se déroule très bien, la
famille est là ; un coup de fil et je suis accueillie les bras
ouverts.
Je suis partie avec mes enfants et pour
bagage une seule valise : l'oubli.
Je souris et pourtant l'échancrure de
ma bouche est la même que celle de mon cœur.
J'ai mal, je sais que le temps apaise
et cicatrise les blessures, je le sais par expérience.
Mes enfants sont joyeux, je garde le
cap, je leur montre une autre partie de moi : une femme libre, libre
de choisir de partir, libre de s'asseoir où elle le désire.
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