Vidéo de célébration du retour des prisonniers.
En bref, notre but clair et précis est de libérer nos captives et captifs. Si un soldat détenu par la résistance palestinienne ne suffit pas, il sera bien naturel que la résistance mette la main sur d’autres soldats pour libérer les captifs palestiniens, jusqu’à ce qu’Israël se rende compte qu’elle n’a d’autre choix que de relâcher nos captifs. Les captifs et les martyrs constituent une tranche importante de notre peuple. Il est de notre devoir de défendre notre peuple. Défendre les captifs est un devoir aussi bien religieux que national. Pour nous, les captifs sont les meilleurs de notre peuple. Nous ne les oublions jamais. Khaled Meechal (2010)
Octobre 2011, les
déclarations du chef du bureau politique du Hamas sont devenues
réalité : un accord de libération de 1027 prisonniers palestiniens vient
d’être signé entre la résistance palestinienne et l’entité sioniste.
Cette libération historique intervient en échange d’un soldat de l’armée
coloniale retenu par la résistance depuis 2006. Toutes les femmes
encore détenues seront libérées dont plusieurs soumises à des peines à
perpétuité, tous les enfants seront libérés, tous les malades seront
libérés. Les prisonniers emprisonnés depuis plus de 25 ans, symboles de
la résistance, seront libérés en premier. Plus de 300 prisonniers
encourant plusieurs perpétuités seront libérés. Des responsables de
toutes les organisations de la résistance seront libérés. Pour la
première fois, des prisonniers originaires d’al-Quds, des territoires de
48 et du Golan seront libérés. C’est une victoire immense pour la
résistance qui a fait plier l’ennemi. Elle a été
suffisamment déterminée pour conclure un accord conforme à la
quasi-totalité de ses exigences. Cet accord brise les normes de tous les
accords d’échanges précédents car il concerne des prisonniers dont
l’entité sioniste considérait jusqu’alors la libération comme
impossible. C’est donc une nouvelle défaite cuisante pour l’entité
sioniste.
En
effet, le régime colonial israélien ne reconnaît pas officiellement les
captifs palestiniens et arabes comme des prisonniers de guerre, des
combattants servant la cause de leur peuple. Les reconnaître comme tels,
ce serait pour lui admettre la légitimité de la résistance
palestinienne, et donc disparaître. La propagande sioniste les
stigmatise comme « terroristes » et « criminels ». Elle les déclare par conséquent « non libérables » et « non échangeables ».
Mais,
confrontées à la réalité, de telles déclarations tombent dans le vide.
La résistance rend inopérant le système répressif sioniste, en
contraignant celui-ci à reconnaître implicitement les prisonniers comme
des prisonniers de guerre. Car la libération de tous les captifs,
palestiniens et arabes, est au centre du combat national. Depuis la
création d’Israël, rien n’a jamais été obtenu par des négociations qui
vont toujours dans le sens de l’occupant, tout a été arraché par la
lutte armée, en particulier palestinienne et libanaise.
De
nombreuses opérations armées ont été menées en vue de contraindre le
régime sioniste à libérer des prisonniers en échange de ceux que la
résistance avait capturés. Entre 68 et 70, le FPLP a
détourné des avions et réalisé des prises d’otages pour libérer des
prisonniers. Les années 80 ont vu les plus importants échanges de
prisonniers entre Israël et l’OLP. En 1983, 6 soldats israéliens,
détenus depuis plus de 14 mois par l’OLP, étaient échangés contre 4500
prisonniers palestiniens. Suite à cet échange, la prison d’Ansar, dans
le Sud Liban, fut fermée. En 1985 a eu lieu « l’accord
Jibril », au cours duquel le FPLP a obtenu la libération de 1150
prisonniers palestiniens. Enfin, le 2 octobre 2009, contre l’envoi d’une
vidéo du caporal sioniste détenu par les forces de la résistance, le
Hamas remporte une grande victoire en obtenant la libération de 19
prisonnières.
Le
Hezbollah a aussi récolté les fruits de la lutte armée. Il a infligé à
l’arrogance sioniste de sévères camouflets. Après avoir martelé qu’il ne
négocierait jamais avec le Hezbollah, Israël s’est en effet couvert de
ridicule à plusieurs reprises. En 1996, le Hezbollah a obtenu la
libération de 25 prisonniers de la prison de Khiam au Sud Liban, contre
25 membres de l’ALS, une armée à la solde d’Israël. En 2004, Israël a
été contraint de libérer 436 prisonniers dont 400 Palestiniens, 23
Libanais et 2 Syriens, 3 Marocains, 3 Soudanais, un Libyen et un
Allemand musulman contre les corps de 3 soldats israéliens et la
libération d’un agent de renseignement. En 2008, deux ans après la
déconfiture des sionistes au Liban, le Hezbollah marque encore des
points. Pour récupérer 2 de ses soldats, Israël libère Samir Al Kantar,
le plus ancien prisonnier arabe, résistant de premier rang, avec 4
autres détenus, et restitue les corps de 200 combattants arabes.
La libération
d’octobre 2011 est donc une immense victoire pour l’ensemble de la
nation et du peuple palestinien. Bien sûr il reste encore 6500
prisonniers dans les geôles sionistes qui continuent leurs luttes
jusqu’à la libération. Reste la question : à quand le prochain
kidnapping de soldats sionistes ? Comme le déclarait Meshaal en 2010, la
résistance vient de démontrer clairement que c’est la seule voie
possible.
COMITE ACTION PALESTINE
6 bis rue de Janeau
33100 BORDEAUX
06 74 60 02 36
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