Les toutes dernières auditions et plaidoiries dans ce dossier se sont tenues à la Chambre du conseil du tribunal de Bruxelles, mi-janvier 2019. Un verdict final était attendu deux semaines ou, au plus tard, un mois après, selon l’avocat de Belliraj.
La famille de Belliraj ainsi que ses avocats au Maroc et le groupe de travail de l’ONU contre la détention arbitraire et contre la torture attendaient ce verdict de pied ferme, afin de relancer à nouveau le dossier.
Ce verdict final allait déboucher selon l’avocat sur un non-lieu, motivé par la pratique de la torture physique et morale sur la personne de Belliraj.
À la grande surprise de tout ce monde en attente, le juge et le procureur du Roi - et ce, après maintes demandes formulées par la défense - peinent curieusement à fixer la date du verdict final qui devait être rendu le 31 janvier 2019.
Début juin, et après concertation avec la défense, une dernière interrogation allait être formulée quant aux raisons de ce retard jugé curieux et anormal. Le cas échéant une conférence de presse allait être tenue au bureau de la défense, en présence de la presse belge, marocaine et internationale.
Le but était d’éclairer l’opinion sur la tournure rocambolesque que prend ce dossier.
Suite à cela, le procureur du Roi a fait la promesse qu’une date pour un verdict final sera fixée très prochainement, ce qui a engendré l’annulation de la conférence de presse prévue le 14 juin dernier.
À peine deux semaines après, surgit cette tornade médiatique accusant Belliraj d’être mêlé aux tueries du Brabant wallon.
Nos interrogations légitimes, en tant que familles et proches de Belliraj, sont les suivantes :
- Pourquoi la justice belge traîne-t-elle le pied quant à ce fameux verdict final ?
- Pourquoi Belliraj sur qui tombent toutes ces accusations n’a-t-il jamais été entendu personnellement et n’a jamais pu rencontrer son avocat ?
- À qui profite cette tempête médiatique principalement fondée sur le conditionnel ?
Famille Belliraj
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