mercredi 29 août 2012

Le Journal de Souad : Pensée pour les opprimés

Photo Marcel Mussen

La tranquillité dans nos vies nous fait oublier qu'il y a un ailleurs diffèrent.
A force de facilité, nous oublions qu'il y en a tant qui ne savent pas ce que veux dire ce mot.
A force de plénitude, tu oublies de regarder le vide chez les autres.
Combien de sacrifiés pour vous ? Combien de terreurs pour eux ?
Le regard de chaque enfant est le tien.
La peur de chaque parent est la tienne.
L'humiliation, la peur, font partie de leur quotidien.
Un enfant que tu gâtes, que tu pourris, ne se rend pas compte que d'autres sont dépourvus.
Crois-tu que leur enfance vaut moins que la tienne ?
Croyez-vous que cette mère n'a pas droit à vos privilèges ?
L'erreur, ce n'est pas de gâter ses enfants, non, l'erreur c'est de leur bander les yeux.
C'est de les empêcher de reconnaître les besoins des autres car les leurs sont satisfaits.

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