(photo : facebook Marc Van Ranst)
Cher Monsieur van Ranst,
J'ai quelque chose sur l'estomac etil faut que ça sorte.Comme vous le savez, nous étions en contact il y a quelques mois au sujet de la situation dans les prisons belges, et je voudrais y revenir.
Pour le moment, la situation est que nous sommes autorisés à visiter une ou deux fois par semaine, sans contact physique, sauf pour les jeunes enfants avec leurs parents.
Mais les époux et partenaires sont à nouveau complètement abandonnés: est-ce ainsi que les experts gèrent la souffrance humaine?
Les détenus et les visiteurs doivent se désinfecter les mains avant d'être autorisés à entrer dans la salle des visites, doivent porter un masque buccal en permanence et aucune forme de contact physique n'est encore autorisée?
Dans la prostitution, tout le monde est autorisé à reprendre ses «activités», mais je ne suis personnellement pas autorisé à avoir des relations avec ma propre femme sur ordre de la loi? Est-ce toujours viable? Est-ce toujours humain?
Cela fait maintenant plus de 6 mois que j'ai pu faire un câlin à ma femme ou un simple baiser, je voudrais vous inviter à essayer la même chose.
Les familles et les prisonniers ne peuvent plus faire face à cela, les gens se suicident à cause de ces situations et que fait le gouvernement? Que faites-vous en tant qu'expert? RIEN! Vous êtes silencieux dans la presse.
Je me demande sérieusement pourquoi ils n'ont pas opté depuis longtemps pour un test obligatoire pour chaque Belge!
Tout comme les élections, par nom et participation obligatoire. De cette façon, on peut immédiatement cartographier qui est infecté et qui ne l'est pas et nous pourrions rapidement revenir à une vie normale sans masques buccaux et éloignement social, pour cela vous n'avez pas besoin d'avoir étudié pendant 20 ans pour arriver à quelque chose comme ça?
Et puis on regarde le conseil de sécurité et puis on voit monsieur Jambon arriver sans masque buccal… les ministres ont-ils une exemption de porter un masque buccal?
Je voudrais encore vous demander, main à cœur, de ne pas oublier certaines personnes ... même si à vos yeux et aux yeux des politiciens ce ne sont que des prisonniers, ils sont et resteront des gens ...
Il y a aussi des familles derrière, des partenaires et des enfants qui sont complètement abandonnés à ce jour.
Merci pour le temps que vous consacrerez à mon écriture.
Cordialement,
G.M.