Photo Marcel Mussen
Assis dans un espace étroit, des murs
à ne plus en finir.
Des règles, des devoirs, des
habitudes.
L'humain enfermé pour diverses
raisons, mais au même endroit,
Ce n'est pas juste : je dirai
toujours que les toxicomanes n'ont rien à faire en prison.
Pourquoi, occulte-t-on ce problème
majeur ?
A l'heure où la technologie est mise
en avant, on exclut l'être humain.
Le système carcéral ne pense plus
solutions,
Les maillons faibles sont relégués au
dernier plan, et le plan c'est la prison.
Qu'est-ce qui fait que le taux de
récidive est si élevé ?
Pourquoi ne réintègre-t-on pas Luk
Vervaet ?
Pourquoi des détenus comme Nordine
Benallal sont-ils dans un isolement inhumain, alors que fleurissent
toutes sortes d'associations en ce sens et pour ce combat ?
Est-ce un leurre, une forme d'exemple
comme pour Ali Aarrass ?
On sait pertinemment que ce sont des
délinquants de première zone, qui se sont empêtrés dans un
système boule de neige.
Concernant Ali Aarrass jamais, personne
ne dévoile des preuves tangibles ; quels sont les faits qu'on
lui reproche ? Toujours rien.
Des familles comme la mienne qui ont
été victimes du fléau ravageur qu'est la drogue, et à qui la
justice a collé un étiquette de dealers.
Tous rangés à l'étroit pour être
encore plus exposés à la folie, car je n'ose imaginer tout ce que
les prisons ont abrité, non je n'ose l'imaginer.
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