(Merci à Francine pour l'envoi)
Invictus est un court poème de l'écrivain William Ernest Henley
qui fut cité à de très nombreuses reprises dans la culture populaire,
ce qui contribua à le rendre célèbre. C'était le poème préféré de Nelson Mandela. Il est notamment repris dans le film Invictus de Clint Eastwood.
Out of the night that covers me,
Black as the pit from pole to pole,
I thank whatever gods may be
For my unconquerable soul.
In the fell clutch of circumstance
I have not winced nor cried aloud.
Under the bludgeonings of chance
My head is bloody, but unbowed.
Beyond this place of wrath and tears
Looms but the Horror of the shade,
And yet the menace of the years
Finds and shall find me unafraid.
It matters not how strait the gate,
How charged with punishments the scroll,
I am the master of my fate :
I am the captain of my soul.
Black as the pit from pole to pole,
I thank whatever gods may be
For my unconquerable soul.
In the fell clutch of circumstance
I have not winced nor cried aloud.
Under the bludgeonings of chance
My head is bloody, but unbowed.
Beyond this place of wrath and tears
Looms but the Horror of the shade,
And yet the menace of the years
Finds and shall find me unafraid.
It matters not how strait the gate,
How charged with punishments the scroll,
I am the master of my fate :
I am the captain of my soul.
Dans les ténèbres qui m’enserrent,
Noires comme un puits où l’on se noie,
Je rends grâce aux dieux quels qu’ils soient,
Pour mon âme invincible et fière,
Dans de cruelles circonstances,
Je n’ai ni gémi ni pleuré,
Meurtri par cette existence,
Je suis debout bien que blessé,
En ce lieu de colère et de pleurs,
Se profile l’ombre de la mort,
Et je ne sais ce que me réserve le sort,
Mais je suis et je resterai sans peur,
Aussi étroit soit le chemin,
Nombreux les châtiments infâmes,
Je suis le maître de mon destin,
Je suis le capitaine de mon âme.
Traduction d'après la VF de la série Les Frères Scott
Dans la nuit qui m'environne,
Dans les ténèbres qui m'enserrent,
Je loue les dieux qui me donnent
Une âme à la fois noble et fière.
Prisonnier de ma situation,
Je ne veux pas me rebeller.
Meurtri par les tribulations,
Je suis debout, bien que blessé.
En ce lieu d'opprobre et de pleurs,
Je ne vois qu'horreur et ombres.
Les années s'annoncent sombres,
Mais je ne connaîtrai pas la peur.
Aussi étroit que soit le chemin,
Bien qu'on m'accuse et qu'on me blâme;
Je suis le maître de mon destin,
Je suis le capitaine de mon âme.
Malgré la nuit noire et profonde
Des ténèbres qui me submergent
Je loue les quelques dieux du monde
Pour mon âme à jamais intègre.
Pris dans l’étau de jours retors,
Je ne grimace ni ne gémis
Sous les coups sourds du mauvais sort,
Mon crâne, meurtri, reste insoumis.
Par-delà ce lieu de douleur,
Rôde la funeste lueur.
Et pourtant, quelle que soit son heure,
Elle me trouvera sans peine, sans peur.
Aussi étroit soit le chemin,
Et lourd de châtiments infâmes,
Je suis le maître de mon destin :
Le capitaine de mon âme.
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