Photo Marcel Mussen,
La Belgique
Il y a la Belgique
des uns et celle des autre.
Il y a des couches
qui se superposent et ne se croisent jamais.
Il y a ceux qui
réussissent, qui se détournent des autres.
Ils diront que ceux
qui échouent n'ont pas la volonté.
Quelle arrogance,
c'est un jugement.
Quand le fossé est
creusé entre soi et les autres,
c'est qu'il est déjà
bien entamé entre la personnalité et la conscience.
Si tu tombes dans la
brèche, dur est le retour.
Et puis il y a la
vérité des uns et celle des autres.
Qui a la prétention
d'avoir tout compris ?
Le juge, le voisin,
la famille ?
Même pas toi, la
personne concernée, détiens la réponse.
Nous sommes tous aux
premières loges pour la curiosité et
toutes ces attitudes
sporadiques,
mais quand il s'agit
d'un vrai
engagement, à long terme, sur des axes bien précis,
tu ne trouves pas de
cohérence.
Le monde,
celui qui fait que
tu suis une route,
inculquée par notre
société.
Notre société,
c'est l'intersection entre l'occident, l'orient, l'économie, le
faciès,
tous ces éléments
qui n'ont pas été pris en considération lors de l'immigration de
nos parents.
On grandit, on
n'évolue pas spécialement et au lieu de parler d’intégration, je
la ressens comme des processus de désintégration.
Dissoudre les
sentiments, accéder au « je » mental, t'obliger à nier
ce que tu désires intensément,
mais avant de le
savoir tu es amené à nier, à refouler.
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