Arriver au bout du chemin, accepter ce
que je n'ai pas voulu voir.
Le monde est imaginé, pendant une
période, le monde te renferme dans ce que tu veux croire.
Puis, au fil du temps, après
l'obstination, après le déguisement, bien après que les masques
soient tombés, reste encore quelque chose qui s'appelle le déni.
Oui, on en a besoin, car le choc serait
trop violent ; la douleur existe, mais on peut s'éviter d'être
projeté dans la réalité.
Emprunte toutes les filières possibles
et imaginables pour ne pas voir le spectre de la vérité, la vérité
est une étape plus loin.
Avancer, c'est ce qu'il faut, même
quand le mot fin est la seule indication sur toutes les routes.
Vivre dans des familles où l'addiction
règne c'est indescriptible.
Vivre avec l'enferment, l'isolation de
ceux qui font parties de nos tripes, c'est un drame.
On peut imaginer que ce sont leurs
mauvais choix qui les ont malmenés.
On peut accuser, dénoncer, mais cela
ne modifie en rien la nécrose dans laquelle nous sommes embarqués.
18 juillet 23h 49
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