Photo Marcel Mussen
Ce sont les tourments, ceux
d’aujourd’hui, ceux d'hier, qui font la faille, la mienne.
De la lueur du jour, je ne vois plus
que le fil.
La nuit ne m'apaise pas, elle me
rappelle que la journée est terminée et que la solitude devient ma
seule et unique compagnie.
Bien sur je l’apprécie, elle fait
partie intégrante de ma vie.
Je suis et demeure seule, la vie m'a
appris a accepter, mais aussi à espérer. Alors oui, parfois, le
fil, je le vois ; car sans lui, à quoi bon.
Ce fil, c'est ma foi, mes enfants, les
amis, la famille et puis il y a mes silences.
Ils comptent, car sans eux je ne
saurais reconnaître le monde dans sa splendeur, l'humain dans sa
faiblesse, le miroir, le mien.
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