Photo Marcel Mussen
C'était
mon avenir, j'ai traversé chaque petite ruelle, chaque grande ville.
Parfois
je me suis arrêtée, freinée par ce que l'on appelle les aléas de
la vie.
En
cours de route, j'ai perdu des êtres proches, des amis et c'est
ainsi, cela s'appelle la vie.
Certaines
murailles me tiennent dans leur enceintes, j'ai dû parfois guérir,
partir et sans aucun doute, revenir.
Avec
une nouvelle trace qui parfois reste inachevée
J'avance
quand même, parfois j'ai l'impression que le parcours est faussé,
que le sens n'en n'est plus un.
Que
celle qui m'apparaît dans le miroir semble être une autre.
Il
y a eu, et il y aura encore, des silences, je les entends au plus
profond de moi.
J'aime
la vie, et le sourire d'autrui me permet d'apprécier l'instant,
celui d'avant l'amertume, celui qui la suivra aussi.
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