mercredi 14 décembre 2011

Le Journal de Souad : Deuil de l'histoire


Photo Marcel Mussen, mussen.photo@gmail.com

Nous sommes dans l'ombre de nous-mêmes lorsque nous déclarons aimer
Nous sommes prisonniers du concept, sans savourer sa liberté
Nous pouvons aborder l'addiction comme une forme de substitution à soi même
Entre les grandes lignes que nous espérions écrire et celles que nous vivons
Demeure comme une ligne de démarcation
Après l'avoir franchie, plus rien n'est jamais comme avant
Entre la vie et la mort existe ce laps de temps qui semble faire défaut à certains
Il y a ceux qui se battent pour vivre et ceux qui trouvent qu'ils n'ont rien à offrir, ou plus rien à vivre
Entre toi et moi il y a des sentiers, des pavés, des murs infranchissables, le concept de creuser, je l'ai compris dans cette histoire, ce n'est plus le but à atteindre, un jour quelqu'un me l'a écrit
Et puis un jour je le vis
Je suis toujours confuse quant à mes sentiments, mais t'aimer c'est une certitude, maintenant cela, par contre, a pris un sens
Je veux faire mes adieux à une entité abstraite. 
Toi.

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